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300 milliards mégots de cigarette finissent sur nos sols chaque année;
Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau dans les océans ou rivières;
Un mégot peut mettre plus de 10 ans pour se dégrader, s’il est jeté par terre;
Bien trier son mégot dans un cendrier adapté c’est adopter les bons gestes en limitant la pollution des océans.

Tout a commencé avec la création de l’association Terres Océanes ayant pour but de nettoyer les littoraux bretons, à l’origine de ce projet est née Éco Action Plus. C’est l’histoire d’une entreprise bretonne créée en 2011 par Bastien Lucas, entrepreneur de la région brestoise, spécialisée dans la collecte et le recyclage des déchets administratifs. Très vite, une problématique va faire surface : Que faire des mégots de cigarette collectés dans les entreprises et collectivités ?

Alors, après plusieurs années de recherches et développement, MéGO! naît en 2017.

Aujourd’hui, MéGO! est un acteur incontournable de l’économie circulaire avec une réelle expertise sur le recyclage des mégots de cigarette. L’enjeu qui est au cœur de du projet, est la sensibilisation des différents acteurs sur le sujet de la pollution liée au mégot. MéGo! donne les outils et les moyens pour aller vers des villes et des espaces plus propres. Grâce à une collecte adaptée et personnalisée sur l’ensemble du territoire par le biais de différents partenaires, MéGO! assure une seconde vie aux mégots de cigarettes sous forme de lames de mobiliers urbains. 

Le recyclage des mégots.

Le recyclage des mégots s’effectue en plusieurs étapes. La première étape est celle du tri des mégots parce que l’on ne trouve pas que des mégots dans les cendriers (biodéchets, chewing-gums…). Il y a à peu près entre 3 et 5% de déchets autres que le filtre en lui-même.
La seconde, est celle de la séparation qui permet d’isoler le tabac et le filtre. Le papier, le tabac et les cendres sont biodégradables. Ils vont donc être compostés.
Le filtre est traité en utilisant de l’eau de pluie, qui aura le rôle d’un solvant neutre et permettra de séparer les polluants et substances toxiques du filtre. Les eaux de lavage sont réutilisées en circuit fermé.
La quatrième étape est le broyage final du filtre. Cette étape va permettre d’avoir la fibre de cellulose broyée qui sera positionnée dans un moule. Pour obtenir les lames de mobilier urbain, les fibres sont passées dans des presses à thermocompression pour rendre cette fibre rigide.

Le matériau final est composé à 80% de mégots recyclés et 20% de plastique de lunettes recyclés. Déjà présent un peu partout en France, cette matière a pu démontrer son efficacité et sa durabilité pour des utilisations polyvalentes. Ce processus de recyclage bénéficie d’une analyse de cycle de vie complète par des experts du domaine qui démontre que recycler 1 kilo de mégots permet d’économiser 88% de C0² par rapport à la valorisation énergétique. Les mobiliers urbains sortant des entrepôts de MéGo! sont également certifiés NF et Reach&POP.

Source : me-go.fr