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La démarche zéro déchet peut s’appliquer non seulement chez soi, sur son territoire, mais aussi sur son lieu de travail. Petit aperçu des actions concrètes à diffuser autour de soi et à engager pour mobiliser son entreprise.

Les enjeux de la gestion des déchets pour l’entreprise

Quelle que soit la taille et l’activité de notre entreprise, celle-ci est productrice de déchets en tant que lieu de travail (déchets de bureau, d’emballages, de mobilier ou d’équipement…). Selon l’Ademe, chaque salarié•e de bureau produit en moyenne entre 120 et 140kg de déchets par an sur son lieu de travail.

Au-delà de l’urgence environnementale à agir sur ces déchets (en raison de la pression exercées sur les ressources par nos activités), les entreprises ont tout intérêt à s’engager dans une démarche de réduction. Tout d’abord pour la responsabilité associée à leur image : une politique ambitieuse de réduction des déchets est un élément valorisant, et surtout de plus en plus attendu par les clients, salariés et partenaires de l’entreprise. Il s’agit également d’un formidable moyen de mobiliser son équipe autour d’un projet commun, qui contribuera au mieux-vivre dans les locaux.

La gestion des déchets sur le lieu de travail devient ainsi une question de plus en plus prégnante au sein des entreprises : selon une enquête menée en 2017 par Riposte verte, 83% des collaborateurs pensent que la gestion des déchets n’est pas optimale dans leur bureau, et 96% d’entre eux se déclarent prêts à changer certaines procédures de travail pour améliorer le système de tri.

Ce que dit la règlementation

Les entreprises ont désormais une obligation générale de tri de leurs déchets, avec le « décret 5 flux » du 10 mars 2016, qui concerne 5 flux de déchets (bois, plastiques, métaux, verre, papier/carton). Cette obligation concerne toutes les entreprises recourant à un prestataire privé d’enlèvement, et les entreprises produisant plus de 1100L de déchets par semaine (pour celles qui recourent au service public). Côté déchets organiques, tout producteur de plus de 10 tonnes de biodéchets par an doit les trier à la source pour assurer leur valorisation matière.