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À l'occasion de la Journée mondiale du recyclage organisée comme chaque année le 18 mars, revenons sur les créateur·rice·s et marques de mode ou de joaillerie éco-responsables qui ont fait de cette pratique le socle de leur démarche.

Taxée d’être la deuxième industrie la plus polluante du monde, la mode est de plus en plus consciente des enjeux environnementaux auxquels elle doit faire face, et s’attèle à trouver des solutions innovantes pour résoudre les défis qui lui sont posés. Plutôt que de créer ex nihilo, un nombre toujours croissant de designers et de marques font ainsi le choix d’utiliser des matériaux préexistants pour donner naissance à leurs créations, qu’il s’agisse de chaussures, de bijoux ou de vêtements, et donnent vie au fameux principe « reduce, reuse, recycle » (« réduire, réutiliser, recycler » en français).

Connus pour être particulièrement avancés sur les questions de développement durable et sensibles à la cause environnementale, les Scandinaves font figure de pionniers et comptent parmi les créateurs les plus portés sur le recyclage. En témoignent les trois labels danois Ganni, dont certaines créations utilisent du nylon recyclé, Baum und Pferdgarten, qui propose notamment des robes, blouses et leggings en polyester recyclé, et Organic Basics, dont différentes pièces se composent de nylon, de cachemire ou encore de laine recyclés.

 

Engagée dans la préservation des océans, la marque française de maillots de bain pour homme Apnée crée quant à elle ses pièces à partir de plastique récupéré dans les océans : une manière de revaloriser les déchets, alors que 8 millions de tonnes d’objets utilisés sont déversés dans les mers chaque année. Selon l’ONU, ces dernières pourraient d’ailleurs contenir plus de plastique que de poissons d’ici 2050.

 

Éthiques et responsables, ces valeurs ont également conquis le monde des accessoires. La marque de chaussures véganes Rombaut crée ainsi certains de ses modèles à partir de fibres végétales et de PVC recyclés, tout comme les labels Yatay ou Veja, qui utilise certains matériaux dérivés de bouteilles en plastique ou encore de chutes de tissus issues de l’industrie textile. Parfois pointé du doigt à cause de la difficile traçabilité de ses métaux et pierres précieuses, le monde de la joaillerie n’est d’ailleurs pas en reste. Fabriqués à la main en Suède, les bijoux minimalistes pour femmes et hommes de la marque All Blues, fondée en 2010, intègrent tous de l’argent ou de l’or récupéré et refondu. Une approche circulaire, également adoptée par la créatrice Ariana Boussard-Reifel, qui pousse sans cesse vers davantage d’expérimentation et d’innovation.

Source : Printemps.com