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Soutenues par le 3DEXPERIENCE Lab de Dassault Systèmes, les start-up EEL Energy et AES œuvrent pour un monde plus respectueux de l'environnement. Pour produire une énergie verte, l'une s'est inspirée de l'océan et du mouvement de l'ondulation, l'autre a conçu son projet basé sur le modèle de l'économie circulaire à partir du recyclage de déchets.

L’ondulation de l’eau comme source d’énergie

Depuis 2011, EEL Energy planche sur la conception d’un système de membrane ondulante non invasive, imitant le mouvement du poisson et destiné à produire de l’électricité. Franck Sylvain, le CEO, explique : « L’ondulation est le meilleur moyen pour avancer. Si je vous demande quel est l’animal le plus rapide du monde ? Vous me répondrez le guépard. Or, c’est le poisson voilier, dont la vitesse peut atteindre 110 km/h. Partis de ce constat, il nous semblait logique de travailler à récolter l’énergie créée par le pouvoir d’ondulation. »
Le système est simple en apparence : la membrane ondule sous la pression du fluide en mouvement. Ces déformations périodiques de la structure sont ensuite transformées en électricité via un système électromécanique. Toute la surface de la membrane est donc un capteur d’énergie. Les avantages sont nombreux puisque l’énergie produite est renouvelable, meilleur marché, la nuisance sonore est totalement absente et l’impact visuel quasi inexistant. L’énergie productible est quantifiable, ce qui représente un gros avantage. La start-up cherche à lever entre 10 et 15  millions d’euros. Avis aux investisseurs.

 

Recycler de l’énergie pour créer de l’énergie

Dans le thème de l’économie circulaire, les Allemands d’AES, deuxième start-up présentée, se penchent sur un système de création d’énergie à partir du recyclage de déchets. Depuis deux ans et demi, ils planchent sur la conception d’une mini-usine de recyclage, complètement autonome et pilotable à distance. À la fin du cycle de recyclage, est récoltée une huile, dont les usages futurs seront multiples. Selon Marco Karber, managing partner chez AES : « L’huile produite peut ensuite être utilisée pour générer de l’électricité ou de la chaleur, ou pour fabriquer de nouveaux plastiques. De déchets plastiques, vers de l’huile pour revenir vers du plastique. » Le principe même de l’économie circulaire.

Pour le moment, AES se concentre sur les maisons de retraite et les producteurs de plastique. Mais ils contactent également les entreprises engagées dans la « dé-plastification » de l’océan.
Nul doute que ces deux start-up ont de beaux jours devant elles.